Cours N°1 : Magie noire, Généralités

Six heures du matin. Les premières heures matinales laissent déjà transparaître les premiers rayons du soleil à travers l'horizon lointain et la rosée se dépose délicatement sur l'herbe frâiche et encore humide dûe à la pluie de la veille. Le silence si marqué précédant le brouhaha des élèves sortant bientôt de leurs lits, se prolonge durant de longues minutes, profitant du calme éphémère et reposant accordé par la nature... Quel calme ironique face aux évènements monstrueux se déroulant au dehors... Meurtres, tortures, assassinats, sont organisés afin de retrouver cet ancien directeur devenu si faible au cours de ces dernières années, ce sorcier qui fut le seul qu'il ait jamais craint. Pourtant, totu semblait insouciant et indifférent dans ce château qu'était Poudlard; les élèves étaient endormis dans leurs dortoirs au fond de leurs lits à baldaquin, les professurs enfermés dans leurs bureaux préaparant sans doute leurs futurs cours. Etaient-ils si ignorants vis-à-vis de la situation précaire de leurs proches, confrontés au danger quotidien? Peut-être pas... Peut-être... était-ce par la venue de ce nouveau directeur si strict, si attaché aux anciennes traditions...

Le calme, le silence et l'atmosphère paisible du château fut bientôt interrompus par le mouvement et le déplacement presque glissant d'une ombre à peine perceptible dans les couloirs situés près des cahots. L'ombre ne semblait faire aucun effort afin de ne pas être aperçue dans ces lieux sombres et reculés. Avnaçant néanmoins prudemment et silencieusement, elle semblait se dandiner de gauche à droite, derrière une masse imposante. Apparaissant enfin au milieu d'un rare flot de lumière que laissaient transparaitre les petites arcades bordant le long couloir, Lucius Malefoy, les cheveux d'un blond presque blanc qui se balançaient dans le faible courant d'air, transportait par sa baguette magique, quatre espèces de grand pots en osier, qu'il dut écarter de temps à autre et par intermittence afin d'apercevoir où il allait. Bifurquant dans une certaine direction puis dans une autre, toujorus soucieux de l'état de ces précieux objets, il finit par arriver dans une vaste salle aménagée, dépourvue de fenêtres et assez étouffante.

En arrivant dans la salle, on percevait une atmosphère assez morbide et humide qui se dégageait, la meêm qui provenait de la salle commune de Serpentard. Par sucroît, de très nombreux cadres entourant différentes représentations de sorciers en duels, ou alros subissant un maléfice assez douloureux, semblait-il, grâce à l'expression de leurs visages; faisaient office de décoration. Aucune volonté de couleur, de représentation de vie, ou du moins qui en étaient susceptibles, ne paraissait dans ce décor assez neutre. Des lambeaux de poussière tombaient d'ailleurs du plafond, ce qui indiquait que le propriétaire n'avait fait le mnéage depuis un très long moment.

Lucius déposa ses mystérieux objets sur une longue table spécialement aménagée et alluma les flambeaux permettant d'éclairer la vaste pièce. grâce à l'éclairage, on pouvait percevoir deux longues files de tables, situées les uens derrière les autres, et laissant la place en son centre, à une vaste allée, sans doute prévue pour les duels ou les épreuves pratiques du cours.

Satsifait de sa préparation, Lucius se dirigea enfin vers le bureau du professeur situé stratégiquement près de la porte de la classe et esqquissa un sourire sur ses lèvres. Enfin, il était prêt à exécuter une tâche que lui avait confié le Seigneur des ténèbres. Il était fier de pouvoir réaliser avec sûreté et détermination une mission importante, dédiée à lui, et à lui seul. Interrompu dans ses très brèves réjouissances par les huit coups de l'horloge scolaire, il savait que le bourdonnement et le vacarme des conversations des élèves se rapprocheraient peu à peu de sa classe, et qu'à ce moemnt, il pourrait affirmer, non sans crainte qu'il serait définitivement ancré dans ce à quoi son maître l'avait destiné, à savoir l'ensignement et la rééducation des élèves de Poudlard.

Le jour se levait, éclairant la tour des Gryffondors, tandis que la lumière s’attirait grognements ensommeillés et mécontentement. Une seule élève ne dormait pas dans ce dortoir. Elle était assise à la fenêtre grande ouverte, les jambes dans le vide, savourant la fraîcheur du vent matinal et la chaleur réconfortante du soleil. Elle n’avait pas le vertige, ses yeux ne pouvant pas contempler le vide s’étendant à ses pieds. Puisqu’elle était seule, elle ne portait pas ses lunettes, dévoilant au vaste parc ses yeux blancs. Seule une intense observation pouvait vous faire distinguer ce léger cercle bleuté qui remplaçait la pupille d’autrefois. Mais nul ne se donnait la peine de regarder. Elle effrayait, choquait, et nul ne soutenait son regard absent.

Le dortoir commença à prendre vie, et elle se posa sur le sol en soupirant, prête pour cette nouvelle journée de cours. Aujourd’hui, son premier cours de magie noire devait avoir lieu, et il était hors de question d’arriver en retard. Son professeur avait la réputation de détester ceux de sa maison et elle ne souhaitait ni se faire remarquer, ni perdre la face pour une raison de plus. Déjà que sa cécité lui attirerait une attention désagréable, elle préférait minimiser les dégâts. Elle commençait heureusement à s’habituer au château, à se servir de son ouïe pour deviner où se trouver les escaliers. Elle possédait en effet une écoute bien plus développée que la normale, et le simple frôlement du vent sur les marches, les objets, lui permettait de connaître en gros l’agencement d’une salle, et où elle se trouvait. Et on lui avait fait don d’une carte magique qui détaillait chaque lieu et lui indiquait sa position, le tout en braille. Elle se dirigea donc prudemment vers son lit, et s’assit dessus, tapotant autour d’elle jusqu’à ce que sa main rencontre son sac, d’où elle sortit sa précieuse carte. Elle passa environ dix minutes à étudier le chemin pour se rendre à son cours, jusqu’à le connaître sur le bout des doigts, puis la façon dont était rangée la salle. Enfin, lorsqu’elle s’estima prête, elle commença à s’habiller. Tout était rangé de la même manière afin qu’elle puisse retrouver sans problème ses affaires, qui étaient étiquetés selon un code qui lui permettait de savoir ce qu’elle prenait comme couleur, etc.

Quinze minutes plus tard, elle descendait lentement les derniers escaliers menant aux cachots. Elle précédait la foule d’élèves, qui aurait risqué de la faire tomber. Normalement, les professeurs étaient au courant de son handicap, mais qui sait ce qui pouvait arriver ! Elle sentait la morsure légère de la peur, mais elle chassa ce sentiment. Elle affronterai la tête haute ce qui arriverait, ferait ce qu’on lui demanderai. Elle savait qu’elle était prête à relever ce défi. Elle pouvait reproduire sans problème les mouvements de baguette du professeur grâce à son ouïe, qui percevait aussi chaque intonation de voie, et localisait la moindre respiration. En duel, bien qu’elle n’ait quasiment aucune expérience, elle pouvait ainsi battre quelqu’un qui voyait. On la sous-estimait trop souvent, et cela pouvait être utilisé à son avantage, ce qu’elle n’hésitait pas à faire. Dans son cas, dans les moyens étaient bons pour réussir à apprendre, à s’imposer dans ce monde cruel. Et encore plus en ces temps troublés ! Avec la prise de pouvoir du Seigneur des Ténèbres, qui penserait encore aux gens comme elle ? Non, vraiment, elle restait persuadée que c’était seulement en apprenant l’autonomie qu’elle pourrait survivre, avoir un métier, une vie. Voilà tout ce qu’elle espérait. Elle n’estimait même pas pouvoir connaître l’amour. Elle rebutait ou attirait la pitié. Qui pouvait construire de vrais sentiments sur une telle base ?

Elle sortit de ses pensées lorsque ses mains frôlèrent une porte. Elle faillit sursauter, et se morigéna. Elle devait rester concentrer sur son trajet, se remémorer chaque détail de la carte et affronter l’inconnu on le lui avait appris. Elle se concentra sur les bruits alentours et comprit qu’elle était arrivée. Elle entendit aussi le bruit d’une respiration à côté de la porte, et l’étude qu’elle avait faite au dortoir lui fit rapidement comprendre qu’il s’agissait du professeur, derrière son bureau. Elle avança donc pour pénétrer dans l’antre du loup, posant son regard caché par ses lunettes où elle supposait, avec justesse, que se trouvait le professeur, et dit avec calme

« Bonjour Monsieur. »

Puis elle se recula pour laisser le passage à la foule d’élèves qui ne devraient plus tarder, sentant dans son dos le mur froid. Elle ne savait pas si le professeur avait compris qu’elle était aveugle, ou si il s’étonnait du fait qu’elle garde ses lunettes noires. De toute façon, il devait être informée de sa présence dans cette classe, mais comment savoir ?

Harmonie était profondément endormie, pelotonnée dans les lourds édredons de plumes qui couvraient son lit quand son réveil sonna. Elle avait trouvé un sort dans un livre, et une connaissance de 4ieme année l'avait un peu aidée, depuis son réveil jouait un air moldu qu'elle affectionnait, un air doux et mélancolique, composé par Beethoven. Il s'agissait de la très célèbre Lettre à Elise, que tous les jeunes pianistes connaissent si bien, pour la jouer inlassablement, jusqu'au moment où leur professeur les jugeraient aptes à jouer d'autres grands airs. Évidemment, Harmonie n'avait confié ces détails à personne, être un enfant moldu n'était pas de très bonne augure à Poudlard en ces temps troublés.
D'un geste peu sur, elle chercha le bouton qui lui servait à éteindre ce fichu troubleur de sommeil, il lui fallut presqu'une minute pour se souvenir qu'elle n'était pas dans sa chambre à Ker'Al, mais dans la tour des Serdaigles. Attrapant sa baguette magique, elle tapota le réveil-matin :

"Silencefait"

Lentement, la musique s'effaça pour faire place à l'agitation habituelle qui précédait le petit déjeuner. Harmonie s'arracha difficilement à l'agréable chaleur de son lit. Elle attrapa sa robe de sorcière dans sa malle, et s'en vêtit les yeux encore lourds de sommeil. Elle se regarda dans une glace, et son reflet l'horrifia. Elle se lava les dents, et sortit son nécessaire de maquillage. Avec confiance, elle se poudra et colora ses yeux d'un rose pale avant de noircire ses cils, ses yeux avaient retrouvés leurs éclats naturels, et après avoir passé un coup de gloss sur ses lèvres, c'est satisfaite qu'elle descendit dans la Grande Salle.

Le ciel était d'un bleu limpide en cette belle journée d'été. Ce ciel dégagé eut pour effet de mettre Harmonie de bonne humeur, et elle discuta avec des Serdaigles qu'elle ne connaissait pas tout au long du déjeuner. Ou la composition de son assiette attira quelques regards surpris. Harmonie n'aimait pas faire comme les autres. Et elle profitait beaucoup du fait que les Elfes de Maison puissent cuisiner tout ce qui lui passait par la tête. Ce matin là, elle mangea avec appétit. Et c'est avec ses batteries remplies au maximum qu'elle se dirigea vers son premier cours de la matinée : Magie Noire, assuré par, elle sortit son emploi du temps, Lucius Malefoy. Ce nom lui rappela vaguement quelque chose, mais elle ne sut dire où elle l'avait lu.

Quand Harmonie pénétra dans la salle de cours, sa bonne humeur fut mise à rude épreuve. Rien ici n'inspirait la joie, ou un sentiment de contentement. Il n'y avait que du vide, c'est ça l'atmosphère était vide, voir glaçante. De suite, la jeune Serdaigle se sentit mal à l'aise, elle sut qu'elle n'aimerait pas ce cours, ni son professeur. Lucius Malefoy était assis à son bureau, il attendait ses élèves, le regard froid et hautain. Harmonie marqua une pause à l'entrée de la salle mais se reprit rapidement. Elle entra le pas léger, la démarche altière. Elle salua le professeur :

"Bonjour Monsieur"

Et elle alla s'asseoir aux cotés de la seule élève déjà dans la salle, une gryffondor à en croire l'insigne qui ornait sa poitrine. Harmonie lui murmura un "Salut", elle ne désirait pas vraiment être entendue du professeur qui ne semblait décidément pas commode...

Le Professeur Malefoy n'eut d'ailleurs pas à attendre longtemps. Dès les premières minutes, deux de ses élèves entrèrent en classe. Et pas des moindres...

La première qu'il connaissait de nom par avance se nommait Eileen Nemerosa. Aveugle, elle s'avançait dans la salle et salua le professeur qui l'ignorait par ailleurs totalement. Par un précédent communiqué, Lucius avait reçu une missive selon laquelle il recevrait dans sa classe de magie noire une élève particulière, du nom de Nemerosa, et qu'elle bénéficiait d'une autorisation particulière afin de bénéficier de sa tolérnce et de sa négligence. Evidemment, Luicus n'avait jamais pris cette lettre au sérieux et l'avait totalement oublié au bout de quelques jours; mais maintenant que ce "phénomène" était entrée dans la classe, ce souvenir lui revint de mémoire. Il n'était certes intéressé par aucun de ses élèves et ne les prenait nullement au sérieux, détestant avoir telle ou telle préférence pour l'un ou pour l'autre de ses apprentis, bien qu'ayant un penchant pour ceux appartenant à la maison Serpentard, celle qui avait su l'accepter durant sa jeunesse, mais cette particularité qui marquait Eileen d'une manière si importante, qu'il en fut impressionné par son calme et sa qualité d'orientation. Il fallait comprendre que lucius avait toujours, dans ses esprits, cette peur et cette hantise quant à la perspective d'être handicapé, de quelque manière que soit dans la vie... Non seulement cela lui assurerait un point faible, mais cela le rabaisserait, selon ses propres dires, aux piteuses compétences dont étaient capables les Moldus, à savoir le fait d'être dépourvu de tout pouvoir magique...

La deuxième élève était à priori une élève de Serdaigle, au vu de l'imposance des fournitures qu'elle amenait sur elle, et de l'air instruit et assez candide qu'elle affichait sur son visage. Là encore, Lucius dut réprimer difficilement un rictus de mépris en l'apercevant. I lavait là encore détesté ces élèves de Serdaigle, toujorus attachée à la valeur du travail, inteellectuelle. Lui, n'avait réussi à avoir d'excellentes notes que par ses ambitions, ses éternels guides dans la vie, et non dans un visée ridcule, celle d'assouvir sa propre soif de connaissance et d'attenidre l'objectif plus qu'utopique d'atteindre le savoir absolu.

Recevant donc ses premières élèves d'un air tout autant glacial que d'ordinaire, il ne se prit pas la peine de les saluer. Affichant un air satisfait quant à la vue de leurs mines renfrognées et tendues, il se dirigea vers le tableau qui les faisait face et en tapota la surface par sa baguette, ne manquant pas au passage de faire tomber quelques moutons de poussières. Les lettres dorées uivantes s'inscrivirent alors:

COURS N°1 : NOTION DE MAGIE NOIRE

Puis, plongeant de nouveau son regard dans celui des élèves présentes, ainsi que dans la salle presque vide, il déclara d'un ton solennel et d'une voix glaciale qui résonna dans toute l'étendue de la pièce:

- Inutile de vous souhaiter la bienvenue au sein de ce cours mesdemoiselles, car je crains que vous ne soyez, comme la plupart de vos piteux camarades, aptes à comprendre l'art de maîtriser cette magie créée par notre très chère directeur. Néanmoins, je me dois de respecter ses souhaits et de vous rééduquer dans une voie toute différente que celle vers laquelle mes faibles prédécesseurs vous ont entraîné par leurs inutiles enseignements.

le Professeur prit alors sa canne et la frappa brusquement d'un coup sec sur le sol. Il attendait l'arrivée tardive des autres élèves et fut bientôt agacé par leur attitude.Un tel comportement dès leur rentrée ne méritait pas d'être approuvé... Il espérait que les manqants allaient bientôt pouvoir les rejoindre, sans quoi, il devait ocmmencer le cours sans ces retardataires.

Élève de 1ère année Nombre de messages : 22 Date d'inscription : 17/08/2007

Ce matin là Caleb eut vraiment beaucoup de mal de s'extirper de son lit douillet, se lever pour aller en cours, pfff non mais pourquoi vait t'on inventé une stupidité pareille.
Plutot d'humeur maussade, le jeune garcon prit tout de meme la résolution de se lever et d'aller s'appreter.

Ensuite il desendit dans la grande salle, là bas il allait pouvoir prendre un petit déjeuner substenciel, commencer une journée le ventre vide était chose impossible pour Caleb, il était bien trop affamé.
La table des serdaigles était déjà quasi vide, la plupart des élèves devaient déjà etre en cours.

Ce matin, Caleb lui avait cours de magie noire avec le non moins connus et discutable Lucius Malefoy, ca risquait d'etre intéressant. Mais Caleb n'avait pas envie de se hater a rejoindre son cours. Il pris tout le temps nécessaire de déjeuner et traina quelque peu dans les couloirs des cachots où les méthodique serpentard avaient leur salle commune. Avec les rats dans les sous sols voilà où dormaient les serpentards quelle ironie!!

Caleb arriva alors devant la porte, sans prendre le soin de frapper, il entra alors que le bruit de la canne du professeur Malefoy tapa contre le sol en pierre. Et bien dites moi, il n'avait pas vraiment l'air de très bonne humeur ce Malefoy, en meme temps un Malefoy de bonne humeur il ne fallait pas trop rever.

Désolé du retard petite panne d'oreiller!!

Lanca t'il a la ronde, avant d'aller prendre place non loin d'Harmonie a qui il fit un petit clin d'oeil au passage avant de s'assoir et de reporter son attention vers le professeur.

Cela faisait longtemps qu'Alissa n'avait pas si mal dormi.Elle avait passé la nuit a cachemarder,des souvenirs,qui remontaient a la surface..Ce n'est que tres tard dans la nuit,qu'elle trouva enfin un someil un pe uplsu regulier,et lorsqu'elle regarda le reveil,catastrophe!Le premier cours de magie noire allait commencer dans mois de dix minutes.Elle se hata,prit en courant la direction de la salle de bain des Gryffondors,et ce fut un veritable marathon:douche,se brosser les dents,se coiffer,petite toilette ,leger trait de crayon noir afin de souligner ses yeux,uniforme correctement repassé comme a sn habitude et escarpins,et hop,la voila en direction du cours.
Il y avait deja pas mal de monde lorsqu'elle arriva devant la salle,mais quelques eleves,probablement nerveux,etaient plantés là,le teint blanchatre a regarder la porte betement.Apres leur avoir adressé un grand sourire afin de les rassurer,Alissa frappa puis entra.

"Bonjour,pardonnez mon retard,j'ai eu quelques soucis..cela ne se reproduira pas."

*Je ne pense pas vraiment que ça l'interesse,mais bon...esperons qu'il n'enleve pas de points a Gryffondor..*

Apres avoir adressé un nouveau grand et joli sourire,a son professeur cette fois,qui n'avait d'ailleurs pas semblé touché par celui ci,elle alla s'assoir a une place vide.Elle regarda autour d'elle,tout le monde paraissait tendu,et pas franchement a l'aise;mais elle ,elle se sentait parfaitement bien,elle allait en apprendre beaucoup sur la magie noire,cela lui serait d'une grande utilité.Elle fit mine d'etre génée d'etre là,elle aussi et sortit ses affaires qu'elle posa soigneusement sur sa table.
Elle avait hate..vraiment hate.Puis le silence se fit dans la salle.Le cours allait enfin commencer.

Les doutes quant à la décadence et à la fainéantise des élèves de Poudlard, se trouvèrent ainsi confirmés quand il vit les deux élèves, respectivement de Serdaigle et Gryffondor entrer en classe, un air d'insouciance sur leurs visages. Agacé par un tel comportement de relâchement, Lucius ne put réprimer un rictus de colère s'accroissant au fur et à mesure des paroles de chacun de ses élèves. Dire qu'il devait les supporter presque tous les jours, durant plsu de 10 mois de l'année, à leur apprendre des choses qu'ils n'assimileraient peut-être jamais... Laissant donc, à ces deux insolents, le temps de s'installer, il installa volontairement un silence extrêmement lourd, si pesant que la colère impulsive, le hurlement aurait été préférable. Sur un ton froid, et pénétrant, et, tout en fixant le visage de ces deux nouveaux-venus, il déclara:

- Il me semblait que les élèves de Serdaigle se devaient de conserver leur qualité d'élèves studieux, travailleurs, et ayant une soif de connaissance, qui ne pourrait être corrompue ni par une fatigue passagère ni par les petits désagréments de la vie quotidienne, comme... euh... le petit déjeuner. Néanmoins, vu votre tenue impeccable, ainsi que votre figure plus que fraîche, je crains pour vous que vous ne vosu êtes pas beaucoup démené afin d'arriver à l'heure à mon cours.

Poursuivant toujours son réquisitoire sur le même ton glacial, il s'adressa cette fois-ci à la gryffondor, qui lui avait adressé, lui semblait-il, un sourire totalement hypocrite, en entrant dans la classe.

- La prochaine fois, dix points seront retirés à Gryffondor, Miss Mcshinin. Vous veillerez aussi à ne plus souhaiter hypocritement le bonjour ou une bonne journée à un professeur quand vosus arriverez en retard, ce qui, il faut le remarquer, concorderait assez mal avec votre attitude, et qui mettrait déjà à mal l'humeur de votre supérieur hiérarchique...

Faisant à nouveau tourner sa canne dans l'air, la frappant cette fois-ci contre le tableau, il reprit le déroulement de son cours, de son habituel ton neutre et douceureux, faisant mine de ne pas avoir été interrompu:

- Notion de magie noire! Je suppose que du haut de votre grande intelligence, vous avez su deviner la nature du cours auquel vosu allez assister. Durant toutes ces séances, vous allez sans doute être confronté à des sortilèges, éléments, créatures ou sensations que vous n'avez encore jamais vécu, ou ressenti... Croyez-moi, rien ne me ferait plus grand plaisir que de vous empoisonner, ou vous faire tuer accidentellement par tel ou tel procédé secret. Néanmoins, je ne voudrais pas paraître lâche et c'est ainsi que je me dois de vous prévenir de ce qui vous attend dans les moments que vous passerez avec moi, seuls dans cette salle.

Abordant ensuite un sourire dément, à l'idée de pouvoir faire subir à ses propres élèves d'éventuels maléfices de toute sorte, il se ravisa et poursuivit d'un ton étrangement doux, comparable à celui employé dans une berceuse:

- La Magie Noire est une magie profonde et ambitieuse, mystérieuse autant que révélatrice, mystificatrice autant que réelle. C'est un domaine qualifié de sombre, de par sa nature et ses origines, mais aussi par le savoir et la maîtrise dont il faut faire preuve afin de la maîtriser. C'est une matière à part entière, car, dominante autant qu'isolée, elle ne peut être parfaite qu'entre les mains d'un sorcier volontaire et convaincu. Seule l'expérience d'un homme qualifié, peut vosu transmettre tel savoir, et vous faire découvrir en votre fort intérieur des pulsions et envies encore inexplorées par vous-même. En teerme de magie pure, vous n'aurez ainsi besoin que de votre baguette magique, aucune théorie stupide, aucun livre ne vous servira d'appui quant à l'apprentissage de cet art précis et spirituel. Votre apprentissage sera donc une perpétuelle recherche, ponctuée par des expériences digne de ce nom; votre esprit d'imagination sera constamment sollicité afin d'éveiller en vous une volonté de pratiquer sur votre environnement, domination, autorité et pouvoir. Ma tâche sera donc, non pas de vous faire pratiquer des incantations concrètes et précises, comme l'ont si souvent fait mes pauvres prédécesseurs, mais d'éveiller en vous ce sentiment si particulier, et que je ne saurais vous décrire, qui distinguera chacun de vos sortilèges, comme une marque personnelle. Il ne suffit pas ainsi de se concentrer sur un but précis et de prononcer la phrase fatidique; non, cet art nécessite l'envie de faire mal, le plaisir de répandre la souffrance, la jouissance d'infliger la torture morale et psychologique. Lorsque l'on maîtrise les Forces du Mal, ce ne sont plus la réflexion, et l'attente de pouvoir exécuter tel ou tel maléfice, mais cette interposition naturelle de votre esprit, ce sursaut rapide et instinctif de survie qui vous prend aux tripes, cette recherche précipitée de magie qui pouse à atteindre l'autre avant qu'il ne puisse lui-même vous atteindre...

Regardant sa classe d'un air hagard, comme s'il venait de s'apercevoir de la présence de leurs élèves, il poursuivit, avec cette pointe mystique, toujrous présente dans sa froide et imperceptible voix:

- Voilà l'étendue de ce que vous aurez à assimiler, et ce pour quoi je ne vous crois pas capable en sept simples années d'étude.

A en comprendre le discours du professeur Malefoy, l'apprendntissage de cette matière ne s'avérait pas évidente, et il fallait sans doute avoir acquis le peu d'expérience nécessaire afin de constituer une base solide à leur sortie du château dans le monde de la Magie. néanmoins, on pouvait comprendre que lucius ne pouvait faillir à la tâche imposée par son maître et qu'à un moment ou à un autre, il confronterait ses apprentis à des travaux pratiques, assez similaires aux situations auxquelles ils seraient confrontés dans la vie réelle...

- Bien! avant et pour que nosu puissions entamer notre première découverte, voyons s'il reste un peu de culture derrière ces apparences fragiles... Qui peut donc m'éclairer sur le sortilège suivant : Prior incanto?

Tandis qu'il posait la question, le professeur Malefoy s'était dirigé vers les quatre énormes et non moins mystérieux paniers en osier, apportés par les soins du professeur, le matin même de ce cours...

- Alors? N'y aurait-il que des incultes dans cette classe ou bien dois-je vous préciser pour vous aider moi-même que ce sortilège a un rapport avec l'utilisation de la baguette magique elle-même?

Tendant le cou pour contempler la classe, il attendit qu'une main se levât.

Alissa admirait Lucius Malefoy,c'etait un homme inteligent,certes,tout en lui empestait la mechanceté ,ce qui provoquait presque en la rouge et or un sentiment de profond degout,mais son intelligence elle,etait intacte,null autre que lui,a part Voldemort evidemment,aurait pu etre a la demoiselle d'une meilleure aide pour maitriser la magie noire.
Elle regarda attentivement le profeseur,il avait opté pour un visage satisfait,quasimment certain probablement que personne 'aurait la reponse,mais elle,elle avait deja vu ça dans un livre de magie,le sortilege avait parait il été utilisé par le ministere il y a longtemps.Ce n'etait pas vraiment correcte,mais radicale.
Elle balaya la salle du regard,personne ne semblai savoir,ou vouloir repondre,alors elle se resolut et le va la main.Elle savait qu'elle avait debuté en donnant une tres mauvaise impression d'elle meme,et il fallait se ratrapper,il fallait qu'il pense qu'elle n'etait pas fausse..qu'il le croit a tout prix.Il pensait que les eleves etaient des feneants?eh bien elle allait lui prouver le contraire.Il croyait que c'etait honteu d'etre des gryffondors,alors Alissa lui montrerait que malgres cela on peut etre bon éléve et reussir en magie noir aussi bie nque tout autre Serpentard.Certes il lui manquait une chose evidente,la mechanceté,mais peu importe,ce serai son seul obstacle dans cette discipline.
Voyant le regard du professeur sur elle,elle repondit:

"Le sortilege de prior incanto ,monsieur est un sortilège permettant de savoir quel est le dernier sort lancé par une baguette. Les sorciers l'appellent aussi le Priori Incantatum. "

*Ce n'etait pas grand chose,mais au moins j'ai repondu bon.*

Elel etait persuadée de sa reponse..fiere peut etre ...mais rien a faire,elle n'arrivait pas a etre epanouie dans cette piece,c'etait humide,sombre,triste;alors qu'elle etait de naturel gai,souriante,et habillée de maniere colorée.Ce n'etait pas une copie de Hermione Granger,non elle etait plus simple mais sa joie de vivre etait generalement communicative,alors que là,rien.Ceci la fascinait au plus haut point.Elel savait que cette année allait etre riche en rebondissement,et elle savait,que quoi qu'il arrive,elle serait prete.

Apres un br ef regard a Eileen,qu'elle aimait beaucoup,elle rapporta toute son attention sur Lucieus Malefoy,qui restait de marbre.Le silence grandit ..et le malaise arriva bien vite,pourquoi diable ne repondait il pas!Elle baissa finalement les yeux,apres tout c'etait un homme,peut etre que ce qu'il voulait c'etait simplement montrer qu'il lui etait superieur...

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