Eileen Nemerosa

«On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux…» (Saint-Exupéry)

Nom : Nemerosa

Prénom : Eileen

Âge : 14 ans

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Caractère : Quelle est votre réaction lorsque vous faites face à un aveugle ? Quels sont les sentiments qui prédominent ? Tristesse, compassion, peut-être même pitié ? A quoi servira cette description, si vous ne la croyez pas, restant borné, incapable de voir au-delà de vos préjugés ? Car les aveugles ne sont pas comme vous l’imaginez. Ils ne sont pas anormaux. Oui, ils ne voient pas. Et alors ? Ils entendent, sentent, ressentent. Aussi vais-je vous décrire cette jeune fille en tant qu’enfant, en tant qu’adolescente, aveugle certes, mais avant tout, humaine.
Sourire, toujours sourire. Voici le mot d’ordre de la jeune Eileen. Pourtant, la vie n’a pas été facile pour elle. Au-delà même de son handicap, ayant perdu sa mère dans le même accident qui la priva de la vue, il lui fut difficile de surmonter la tristesse et le désespoir. Mais elle le fit, grâce à son entourage, qui la soutint malgré leur perte de la mère de la jeune fille. Elle a appris à tout sur monter, à conserver sa joie de vivre et son espoir dans le bonheur. Elle sait qu’elle peut vivre une vie comme les autres. Bien sûr, pour compenser le sens manquant, elle sait écouter, capter le moindre des mouvements, des échos dans une pièce. Même si elle ne pourra pas connaître les petites maniées de ses interlocuteurs, elle pourra déchiffrer chaque variation de la voie, chaque changement d’attitude perceptible pour ses oreilles. Elle est donc très attentive aux détails, très réfléchie aussi.
En effet, elle adore apprendre de nouvelles informations sur le monde qui l’entoure. Rien ne lui fait plus plaisir que la découverte d’un nouvel objet, conté par une tierce personne. Toucher, sentir, vivre, elle aime tout cela. Dotée d’une immense joie de vivre, teintée parfois de mélancolie, elle cherche à profiter de tout. Apprendre est un de ses plus grands plaisirs. Vous pourrez sans mal avoir une conversation avec elle sur n’importe quel sujet. Piquante, amusante, elle est aussi assez mature pour son âge, et cette impression est encore plus renforcée par sa culture.
Elle possède aussi un sens très fort de l’amitié. Rares sont ceux qui se verront refuser quelque chose de sa part si ils se sont acquis son affection. Elle aime la nature, les animaux, et voue un profond respect à d’anciennes valeurs, parfois désuètes.
Toutefois, n’allez pas penser qu’elle est naïve, loin de là. N’oubliez pas qu’elle a tout subi de la part des autres : mépris, pitié, ignorance, tristesse. Peu de personnes lui accordent un réel amour, se sentant trop mal à l’aise avec elle. Aussi, son affection ne va pas toujours de pair avec sa confiance. Peut-être est-ce là un de ses nombreux défauts : sa méfiance vis-à-vis de la nature humaine. Elle ne comprend pas ce qui motive l’homme, ce qui le pousse à tuer, à détruire. Elle cherche aussi à comprendre l’être humain, comme elle cherche à tout connaître. Son autre défaut est peut-être son trop grand sens du pardon. Elle oublie trop facilement les mauvais coups qu’on lui fait, ce qui fait de notre miss Nemerosa un étrange mélange de naïveté et de perspicacité. Mais lorsqu’elle se met en colère, prenez garde. Ne vous attaquer jamais à ses convictions, à sa famille, ou à tout ce qui lui est cher. Elle risque de s’entêter, de s’énerver, et de ne plus vous adresser la parole pendant quelques temps.
Pour résumer, Eileen est une jeune fille pleine de vie, perspicace, très attachée aux valeurs humaines, à la nature, au monde, très intelligente, pouvant parfois passée pour trop gentille ou trop généreuse, mais elle peut être parfois doublement aveugle avec ceux qu’elle aime. Timide, mais dotée d’une grande franchise, la petite aveugle est une jeune fille dotée de multiples traits contradictoires.

Description physique : Plutôt petite, avec son 1m63, elle n’y prête pas grande attention. Il faut dire qu’étant aveugle, l’apparence physique n’a que peu d’importance pour elle. Pourtant, elle sera toujours vêtue avec goût. Elle se souvient des couleurs, et s’en est fait sa propre interprétation, leur donnant à chacune une signification propre. Pour connaître la teinte de ses vêtements, il lui suffit simplement de passer son doigt à l’intérieur, ou elle est écrie en braille. Cela lui permet aussi de savoir si elle le met à l’endroit ou pas. Ainsi, elle a un style assez décontracté, privilégiant la sensation d’être à l’aise et non pas l’impression qu’elle donne. Les couleurs qu’elle choisit sont plutôt dans les tons pastel, puisqu’elle n’aime pas attirer l’attention sur elle. Toutefois, bien qu’elle ne s’en rende pas vraiment compte, elle a des formes agréables au regard, avec un corps quotidiennement entretenu par des séances de sport, des ballades, et assez gâté par la nature. Ainsi, on peut dire qu’elle est belle, bien qu’elle croie obstinément être à la limite de moche.
Son visage à des traits doux, avec un nez légèrement retroussé lui donnant un air entre fripon et adorable, une bouche parfaitement dessinée. Mais tout ceci les gens l’oublient rapidement, tant ses yeux choquent, à son plus grand désespoir autrefois. Ils sont blancs, totalement blancs. On ne voit ni la pupille, ni l’iris. Après une légère observation, on peut toutefois remarquer un changement de teinte, très léger, à l’endroit où devrait se trouver l’iris et le contour de la pupille. La vérité est qu’à l’origine, ses yeux étaient bleus, mais avec le temps, ils sont devenus si pâles qu’on ne distingue quasiment plus le blanc du bleu.
Sa peau est bronzée par des heures passées sous la chaleur rassurante du soleil, avec quelques tâches de rousseur sur le nez, et son visage est entouré par des cheveux châtains à la couleur assez banale, ondulés naturellement. Le tout fait encore plus ressortir le blanc bleuté de ses yeux. Elle porte souvent des lunettes aux verres teintés en noir, comme la majorité des aveugles, plus pour ne pas choquer les autres que pour préserver cette innocence qu’elle a déjà perdue.

Votre baguette : 25 cm, en bois de framboisier (la framboise est son fruit préféré), possédant en son cœur un crin de licorne.

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Famille : Ses parents, ainsi que ses grands-parents, sont ou étaient des sorciers, mais pas tous de sang pur. Ainsi, on ne peut pas vraiment dire que Eileen est une sorcière de sang pur, puisque quelques-uns de ses ancêtres étaient des moldus. De toute façon, cette question n’a pas beaucoup d’importance pour elle.
Son père, Antoine Nemerosa, au sang italien et français, et sa mère, Mary Baconnory, anglaise de pure souche, respectivement élèves de Serpentard et de Serdaigle, se rencontrèrent comme beaucoup de couples à Poudlard, se marièrent, mais ne purent avoir que cette unique enfant. Mary tomba enceinte l’année des 7 ans de Eileen, mais se tua dans l’accident de voiture qui ôta la vue la vue à sa fille cette même année, plongeant son mari dans le désespoir. La sœur de Antoine vint habiter avec eux, s’occupant de la jeune aveugle, mais aussi de son père. Toute la famille se relaya pour prendre soin d’elle. Ainsi Eileen fut certes blessée par le manque d’attention de son père, mais ne manqua jamais de soutien pour l’aider à surmonter les obstacles.

Histoire : Comme pour bons nombres de famille de sorciers, tout débuta ce jour d’été où Mary Baconnory, en 6ème année à Serdaigle, descendante d’une famille dont les origines mêlent à la fois moldus et sorciers, élève assidue, femme généreuse, belle, gentille, et Antoine Nemerosa, en 7ème année à Serpentard, élève macho, aux origines majoritairement sang pur mais il n’y a là rien de bien sûr, se rencontrèrent. Ils se détestèrent d’abord, puis finirent par s’aimer d’un amour au-delà de tout ce que l’on pourrait imaginer. 2 ans plus tard, ils se marièrent, sans que la famille de Antoine ne s’y oppose, puisque celle-ci, vivant majoritairement en France et en Italie, n’en savait rien. Les seuls membres de cette famille présents au mariage des deux tourtereaux furent le frère et la sœur de Antoine. Toute la famille de la belle Mary fut présente, ainsi que ses nombreux amis. Ainsi commencèrent leur vraie vie de famille, dans leur nouvelle maison de Canterbury, en bord de mer. Ce lieu de vie était assez grand, sans être une villa non plus. Un salon, une cuisine, une véranda comprenant la salle à manger, un bureau, tout ceci dans des salles assez grandes, constituaient, tandis que le premier étage se décomposait en une grande salle de bain, deux chambres pour leurs futures enfants, qu’ils souhaitaient au nombre de 3, et enfin la chambre du jeune couple.

Quelques années plus tard naquit Eileen, un bébé on ne peut plus beau, aux superbes yeux bleus, comme la majorité des enfants, et aux cheveux blonds. L’accouchement se déroula bien, supervisé par les médecins de Sainte-Mangouste. La jeune mère, bien que exténuée, observait avec adoration sa petite fille, qui observait le monde de ses grands yeux curieux, semblant se gaver des images du monde extérieur. Le père semblait déjà l’aimer plus que tout, la berçant dans ses bras avec tant de douceur ! Comme si il craignait de la briser.

Les années passèrent, et la petite Eileen conserva ses yeux bleus, mais perdit peu à peu la couleur blonde de ses cheveux au profit d’un châtain banal, à son plus grand désespoir. Elle développa très tôt un sens aigu d’observation, se gavant de tous les détails que son esprit pouvait comprendre. Elle était entourée d’amour, d’affection, mais n’était toutefois pas gâtée, bénéficiait d’une bonne éducation, bref, tout allait pour le mieux. Aucune ombre ne planait sur la petite famille, si ce n’est l’incapacité de Mary à ravoir un enfant. Toutefois, ce problème là aussi disparut, lorsqu’elle tomba enceinte, lors de l’année des sept ans de Eileen. Cette dernière prit la nouvelle extrêmement mal, ne supportant pas que l’affection de ses parents lui soit bientôt volée par un ou une intruse, voulant les garder pour elle toute seule. Enfin, cette réaction est tout à fait banale pour une enfant, et les parents supposaient que leur fille allait changer d’avis à l’arrivée du bébé.

Précisons, pour votre compréhension, que la famille Nemerosa tenait une position neutre entre le combat des forces des ténèbres face à celles de la lumière, comme pour un peu près tous les conflits. Ils n’avaient ainsi pas beaucoup de préjugés sur les moldus, bien que Antoine ne supporte pas d’approcher leurs créations, en tant qu’ancien Serpentard. Toutefois, par amour pour sa femme, il avait accepté non sans colère qu’elle conduise une voiture, petit caprice de la part d’une sorcière parfaitement capable de transplaner.

Ce jour-là, Mary roulait vers l’hôpital, pour un contrôle habituel, et avait près d’elle la petite Eileen. Elles se disputaient, comme cela arrivait souvent depuis l’annonce de la grossesse de la mère. Mais cette fois-ci, les mots de la petite fille allèrent plus loin que sa pensée, et la conductrice détourna les yeux un instant de la route pour porter sur elle un regard empli de chagrin. Ces quelques secondes suffit pour que le drame arrive, pour que la camion les percute. Ce regard fut la dernière chose que la jeune enfant aperçut, avant les phares, les cries, le choc, puis, enfin et à jamais, le noir complet…

Elle se réveilla à l’hôpital, ne sachant pas exactement ce qui c’était passé. A sa grande surprise, elle ne vit rien d’autre que le noir, et pourtant, elle était certaine d’avoir les yeux ouverts. Soudainement privée de ce sens si cher à ses yeux, elle se mit à appeler sa mère, désespérément. Mais elle ne viendrait pas, parce qu’elle n’avait pas survécu à l’accident. Lorsque l’enfant apprendrait que sa vue si perçante avait à jamais disparu, elle ne le crut pas, et les mots ne suffisent pas pour décrire sa culpabilité, sa peine, sa souffrance lorsqu’elle su pour sa maman adorée.

Les années passèrent, et la vie continuait, difficilement mais envers et contre tout. Bien sûr, Antoine plongea dans la dépression, et ne fut pas capable de s’occuper de sa fille, prise en charge par sa tante et le reste de sa famille. La rééducation fut dure, l’apprentissage d’un nouveau monde plus encore, mais le plus douloureux était l’absence de l’être aimé, de celle qui aurait pu faciliter ce changement brutal. Et son père ne l’aidait même pas. Mais parce qu’elle n’avait pas le choix, et parce qu’elle était une battante, elle finit par accepter, après plusieurs mois de solitude et de repli sur soi. Elle apprit à manger en reconnaissant les aliments à l’aide de ses couverts, à écouter plus attentivement qu’elle ne l’avait jamais fait, pouvant marcher grâce au seul écho, au seul mouvement de l’air, sans se cogner contre des objets à lire ce langage des aveugles, mais aussi à supporter la pitié des autres, pour son handicap, et pour sa culpabilité évidente. Toutefois, ce n’était qu’une enfant, et si elle n’oublia jamais le dernier regard de sa mère, elle ria, joua, s’amusa à nouveau. Mais elle considérait qu’elle était coupable, et égoïste, tout au fond d’elle, et que ce sens privé était son châtiment. Peut-être est-ce là l’une des raisons qui la poussent à tout faire pour les autres, bien que cela soit en partie lié à son éducation.

A ses onze ans, elle reçut la lettre de Poudlard, mais ne s’estimant pas prête, ne s’y rendit pas cette année-là. 3 ans étaient passés, mais elle avait tant de choses à connaître avant de pouvoir s’y rendre, tant de choses à mettre au point ! L’apprentissage ne prend pas qu’un mois, il prend des années, et des années. Elle avait l’avantage d’avoir vécu sept années avec ce sens qui lui manquait aujourd’hui, mais à sept ans, elle n’avait pas encore tout vu. Pour combler ses lacunes, elle partit en voyage avec cette tante adorée, loin de son père dépressif qui lui brisait le cœur. La sœur de son père avait réussi à faire office de mère, à lui donner une partie de l’amour que la jeune enfant nécessitait, bien que cela ne suffît pas. Grâce à ce voyage, Eileen peut par son intermédiaire découvrir de nombreuses autres choses, apprendre encore à perfectionner ses sens, jusqu’à ce que son handicap ne soit plus qu’un problème superficiel pour qu’elle continue à vivre. Bien sûr, il lui était toujours difficile de faire certaines choses, mais elle pouvait se débrouiller pour beaucoup de ses activités. Elle découvrit le plaisir de la musique, et se passionna pour cet art merveilleux. Elle lisait aussi beaucoup, la magie lui permettant de retranscrire des livres en Braille. Elle portait des lunettes de soleil, pour cacher ses yeux devenus blanc.

Cette année, elle a décidé d’entrer à Poudlard, pour marquer un nouveau tournant de sa vie, pour apprendre de nouvelles choses, se faire de nouveaux amis, et finir totalement, d’apprendre à vivre.

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Demande de RP spécial : //

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Personnalité sur l'avatar : Katie Holmes

Le Choixpeau Magique Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 13/08/2007

La même voix sombre s'éleva dans la Grande Salle, annonçant le prochain élève à venir se faire répartir.

Eileen Nemerosa!

L'élève avanca alors jusqua la chaise unique, et le vieux choixpeau frippé fut posé sur sa tete.

" Hummm...un esprit fort et courageux...la meilleure maison pour toi est sans doute..."

Gryffondor!

Bienvenue sur TP!

J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous!

Ta fiche est parfaite, tu es validée.

Bon RP!

Bienvenue sur Tp, je te souhaite un bon jeu parmis nous.

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